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Dans une mise à jour rendue publique mercredi, l’organisme fédéral affirme que le Mitsubishi MU-2B est devenu «ingouvernable» lorsque le pilote automatique a été débrayé en vue de l’approche d’atterrissage le 29 mars dernier.Ainsi, «l’aéronef s’est incliné rapidement dans une forte inclinaison à droite et a amorcé une descente rapide» avant de percuter le sol de manière «quasi horizontale», a précisé le BST. Le pilote automatique avait jusque-là été embrayé pendant presque tout le vol. «Le BST a aussi noté que lors de son approche, l’avion était à une altitude et une vitesse «plus élevées que celles qui sont recommandées». Selon les données de l'enregistreur de vol, l'appareil a procédé à son approche finale à une altitude de plus de 10 000 pieds et à une vitesse de 240 noeuds, plutôt que les 7000 pieds et 140 noeuds recommandés pour une approche stable. Il peut y avoir eu du vent ou du givre sur l’appareil», a mentionné M. Ledoux qui note que la vitesse de l’avion ne pouvait être responsable de la difficulté à le faire manœuvrer. «On a aussi beaucoup de travail à faire avec le facteur humain (i.e. le pilotage) et le facteur de formation du pilote», a-t-il ajouté. Toutefois, le BST a affirmé que le pilote possédait toutes les qualifications requises pour se trouver aux commandes de cet avion, dont des règles de formation plus strictes sont en vigueur depuis 2008. De plus, «les moteurs de l'aéronef, les commandes de vol, le train d'atterrissage et les systèmes de navigation ne présentaient aucune anomalie mécanique», a mentionné le BST. Les communications entre l’aéronef et les autorités «se sont déroulées normalement durant le vol». Pour tirer ces observations préliminaires, le BST a notamment analysé les données de l’enregistreur léger de bord qui a été retrouvé intact dans l’épave. Cet enregistreur continuera d’ailleurs à être examiné pour obtenir plus d’informations. Le BST a aussi examiné des documents techniques et opérationnels, des bulletins météorologiques, des communications de la circulation aérienne et des rapports d'incident, ainsi que mené des entrevues avec des témoins et d’autres personnes. Le travail concernant la documentation des systèmes de bord, des composants de l’avion et des dommages subis est terminé, a précisé l’organisme fédéral. L’écrasement du Mitsubishi MU-2B s’est produit à seulement deux kilomètres de la piste d’atterrissage. Les sept victimes de cette tragédie sont le chroniqueur politique Jean Lapierre, sa conjointe Nicole Beaulieu, deux de ses frères, Marc et Louis Lapierre, une de ses sœurs, Martine Lapierre, ainsi que les pilotes Pascal Gosselin et Fabrice Labourel. La vitesse.. Source : Tva Alexandre Beaupré | Actualité & Drame
13 Juillet 2016 | 19:15 EDT | Mis à jour : Aucun |
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